samedi 30 mai 2009

Odanak; prise un.


Samedi matin; je prends soin de placer Pamela dans le coffre de Fatima.
S'ajoute le trépied, et oh... la maudite grosse caisse de l'éclairage.
Tournage intérieur oblige.
Encore une fois, je me rappelle que mes comparses ne sont pas des êtres animés.
Destination : Odanak.

Premier arrêt,  mini centre communautaire où les aînés montrent aux plus jeunes comment tresser un panier fait d'écorce de frêne. Je discute avec eux et tente de percer les mystères de cette tradition artisanale. Puis, je les filme à l'oeuvre. Une heure plus tard, j'ai ce qui faut.

11h15. 

Prochain arrêt ? Le musée des Abénakis, qui ouvre ses portes à 13h. 
J'en profite donc pour aller déjeuner au Calumet; cet intriguant restaurant.
Zut, je n'avais pas de bouteille de vin avec moi.

Une fois le spécial #1 englouti, ma collègue Nicole est venu me rejoindre (vraie collègue humaine). Nous discutons d'un tas de trucs; puis nous nous rendons à nos rendez-vous respectifs. Eh non, toujours personne pour porter la maudite grosse caisse de l'éclairage.

Je m'installe de peine et de misère et essaie de concocter un éclairage propice et sans reflets.


Une fois installée, j'ai été surprise par un party de maquette.

Je me suis déplacée dans le (petit) musée pendant 3 heures, avec tout mon attirail. 

Au moment de quitter, se tenaient à ma gauche, trois immenses capteurs de rêves fait selon les règles de l'art. 
Mais pourquoi les avoir fait si grands ? 

Pour rêver grand, pour conserver ce qui a de beau dans ce qui s'écroule.
Et croire que oui; tout peut être parfait.
Empêcher la tristesse d'envahir le tout.

Et je suis rentrée chez nous.

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